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La CFE-CGC insiste sur la valorisation des militants syndicaux

La CFE-CGC, qui fêtait lundi ses 70 ans, a demandé au ministre du Travail son soutien dans le cadre de la négociation en cours sur les IRP : "Nous sommes face à un patronat désuni qui ne nous propose qu'un dialogue social bradé. Nous souhaitons parvenir à un accord, mais nous ne ferons pas hara-kiri", a prévenu Carole Couvert, présidente du syndicat.

"La CGC est à l'image de la société", selon le ministre du Travail

Cette journée d'anniversaire aura notamment été marquée par la visite de François Rebsamen. Accueilli cordialement par l'assemblée de militants syndicaux, le ministre du Travail a loué les qualités de la CFE-CGC : "70 ans, c'est la force des compétences et de l'expérience, la force de l'âge. Votre organisation est à l'image de la société. Elle reflète l'ascension des classes moyennes et dont vous vous faites toujours le relais. Vous êtes aussi le symbole de la féminisation du monde du travail. Oui, le sort des cadres doit être pris en compte. Ils doivent être davantage valorisés car ce sont eux qui mettent en œuvre le changement en entreprise. Je vous souhaite une grande qualité du travail", a-t-il conclu.

La CFE-CGC demande le soutien du gouvernement

Des éloges qui n'ont pas empêché Carole Couvert, présidente du syndicat, d'interpeller le ministre sur les blocages que rencontre actuellement la négociation sur la modernisation du dialogue social et les IRP, qui se poursuit demain : "Nous avons une chance exceptionnelle d'avancer sur la reconnaissance du fait syndical, se félicite-t-elle. Or nous sommes face à un patronat désuni qui ne nous propose qu'un dialogue social bradé. Si nous sommes prêts à faire des efforts pour une simplification des instances représentatives, nous n'allons pas nous faire hara-kiri, prévient Carole Couvert. Nous souhaitons le maintien des prérogatives du CHSCT et que les qualités de nos militants soient reconnues, et pas seulement à la moyenne. Sur ce point, nous avons monsieur le ministre besoin d'un vrai soutien". Un appui que François Rebsamen s'est aussitôt engagé à apporter "pour l'obtention d'un accord et notamment la reconnaissance de l'importance du militant syndical, à la CGC comme dans les autres organisations", a-t-il précisé.

Changement de nom : "Le projet n'est pas abandonné"

Un peu plus tôt dans l'après-midi, lors d'une séance de questions/réponses avec la salle, Carole Couvert s'est aussi expliquée sur l'abandon du sigle CFE-CGC au profit d'un nouveau nom. Ce projet, annoncé en début d'année (notre vidéo), puis repoussé à une date ultérieure (lire ici), n'est pas abandonné, assure-t-telle : "Le vote sur le changement de nom aura lieu l'an prochain lors d'un congrès confédéral extraordinaire qui aura aussi pour objet de réformer nos statuts. L'enjeu d'abandonner un sigle au profit d'un véritable nom est d'être mieux identifiés et de séduire les jeunes. La marque fait partie de l'ADN d'une organisation, insiste-t-elle. Mais si le seuil de 66% de votes favorables indispensable à l'adoption du nouveau nom n'est pas atteint, nous resterons simplement la CFE-CGC. C'est un sujet qui doit rassembler et non pas diviser".

Tag(s) : #Confédération, #Droit du Travail
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